All tagged conseils

Apple Watch Series 2… à fuir le modèle céramique!

Pendant la présentation des nouvelles Apple Watch Series 2, un modèle céramique s’est invité. Un modèle haut de gamme comme la gamme Hermes. La céramique est devenue très en vogue dans le milieu de la mode et notamment celui de l’horlogerie et de la bijouterie… Si la céramique possède de nombreux avantages esthétiques et une résistance exceptionnelle aux rayures, elle en demeure pas moins d’une extrême fragilité.

La céramique est utilisée depuis l'époque préhistorique. Elle est le fruit de la transformation, par l'action du feu, de l'argile (silice, alumine, eau). L’archéologue Passeri en 1768 introduit l’expression « céramique » [du grec keramos: argile].

Migration Aperture. Lightroom, un travailleur coréen à la rigueur teutonique sans aucune inspiration artistique!

Dernier chapitre consacré à la migration d’une photothèque Aperture. Le premier chapitre avec Capture One Pro 8 avait été le choix de l’excellence pour son son rendu exceptionnel et unique, mais au détriment du catalogage. Aujourd’hui, c’est avec Lightroom que je vous propose la migration de votre photothèque Aperture.

Lightroom est, vraisemblablement, le produit le plus vendu et le plus utilisé dans le milieu photographique. Je rappelle, simplement, que le plus important n’est pas d’être le premier, mais d’être le meilleur !

 Si Lightroom n’est pas le meilleur produit en terme de rendu photographique, d’interface ou d’ergonomie… En revanche, c’est le plus universel et le plus complet. Une sorte de bulldozer coréen de la photographique à l’esprit oligarchique.

Une rigueur teutonique bien en marge de ce que j’attends de ce type de produit dont la création artistique doit être le centre de mes préoccupations. Lightroom est un excellent produit de gestion photographique malheureusement aussi attrayant qu’une application bancaire ou que la lecture du droit civil ! Difficile dans ces conditions d’être dans un état d’esprit à la fois artistique et créatif. Cet état met en relief l’énorme erreur qu’a faite Apple en abandonnant Aperture

Faire de la photo, c’est aussi un acte social de partage avec d’autres personnes passionnées de l’art photographique. Ce partage s’effectue, la plupart du temps, à travers des réseaux sociaux dédiés à la photographie tels que Flickr, 500px… des réseaux qui dépassent largement notre cadre hexagonale et où l’anglais est LA langue souveraine pour établir le lien et offrir une compréhension plus significative de vos photos. Les mots clés attribués aux photos dépassent le simple cadre d’une organisation ; c’est aussi le moyen d’exprimer des choix qualitatifs et personnels qui affirment un style photographique.C’est dans ces termes que se pose la question de l’internationalisation des mots clés. Faut-il gérer le thésaurus photo aussi anglais ou rester « hexagonal » ? La question est bien réelle et s’impose pour celles ou ceux qui souhaitent partager, vendre leurs photos dans un espace le plus large possible. Dans cet esprit, il semble raisonnable de doubler les mots clés dans la langue shakespearienne. Lightroom 4 est la seule application de post production photographique à se prêter naturellement et facilement à cet exercice du multilinguisme.

Plutôt que de réagir individuellement aux réactions du premier article sur « Renommer ses photos », il me paraissait plus simple et plus complet de répondre en publiant un nouvel article sur le sujet.Toutes les réactions que j’ai pu lire me confortent sur l’idée que beaucoup de photographes ont une organisation très personnelle de leurs photos et parfois très éloignée de la plus simple des organisations de travail… Je sais, ce n’est pas agréable à lire

S’il y a un postulat qui ne peut être remis en cause sur le fond, c’est le renommage des photos avant une quelconque organisation photographique.Je pense que tout le monde sera d’accord pour qu’un fichier porte un nom cohérent à la fois pour d’évidentes raisons d’organisation, mais aussi pour d’évidentes raisons de compréhension à la fois pour l’auteur, mais aussi pour d’autres personnes qui pourraient être amené à travailler ou consulter ces fichiers. On appelle cela de l’organisation de travail autour de l’objet informatique. Dans le conseil d’organisation d’un flux de travail photographique, c’est une règle d’or et je sais que cela hérisse le poil de certains photographes (sic). J’ai écrit, voilà quelques années, un papier sur un produit qui s’appelait (qui s’appelle toujours) A Better Finder Rename qui permet de renommer tous types de fichier et notamment les photos en utilisant la date de prise de vue inclue dans les données EXIF. Aujourd’hui, dans le domaine de la photo, cet utilitaire à moins de raison d’être puisque les applications comme Aperture, Lightroom, Capture One permettent de renommer automatiquement les photos pendant la phase d’importation.