Google Photos, un service talentueux, mais inachevé. Flickr reste la référence!

Google semble avoir la ferme volonté de reprendre en main l’organisation de ses différents services liés aux partages d’informations et de médias. Le but de cette réorganisation est, parmi d’ autres considérations, de redonner vie et sens au réseau social Google+ qui n’a jamais véritablement décollé par manque de communication et de la relative complexité de son usage.

Google Photos est le nouveau service d’organisation et de stockage photographique proposé par Google. Un service à usage personnel ou collaboratif avec les réseaux sociaux, dont Google+.

Google Photos est accessible depuis n’importe quel support: Android, iOS, OS X et Windows. En revanche, afin de pouvoir profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Google Photos sur votre ordinateur l’usage du navigateur Chrome sera obligatoire! 

Google Photos est gratuit ou payant selon l’option choisie par l’utilisateur. Il est gratuit et illimité avec une réduction du format des photos (haute qualité JPEG selon Google)

"Nouveaux" MacBook Pro, et "nouveaux" iMac Retina : Mon avis sur la gamme Mac aujourd'hui

Ça n'aura échappé à aucun amateur de produit Apple, et plus spécifiquement des Mac, depuis mardi, Apple commercialise de nouvelles versions de son MacBook Pro Retina 15 pouces et de son iMac Retina. Nouvelles versions, car il ne s'agit surement pas de nouveaux modèles, mais seulement d'un petit "boost" hardware et de l'apparition d'une nouvelle déclinaison de l'iMac 5K. Ces nouvelles versions n'ont pas reçu d'annonce particulière de la part de la pomme. La plus grosse nouvelle est, hélas, une nouvelle hausse des prix des options lorsque l'on crée sa propre configuration sur l'Apple Store en ligne.

 

Tesla, la voiture de demain déjà disponible ?

Lorsque la rumeur d’une voiture Apple a commencé à émerger, le rapprochement avec la marque Tesla a suivi rapidement. Tesla possède en effet un grand nombre de points communs avec Apple, c’est une marque proposant des produits innovants dans certains domaines, mais aussi haut de gamme (et donc cher…).

Je suis conscient que cet article ainsi que mon dernier article sur les rumeurs d'une voiture Apple ne sont pas parfaitement "adaptés" aux sujets habituellement traités sur Digitaline Magazine, mais le monde automobile est en pleins travaux technologiques ! Les voitures doivent désormais consommer et polluer moins, mais également progresser au niveau de la sécurité, du confort et de la vie à bord. Dans cet article je vais revenir sur la marque Tesla, une jeune entreprise californienne qui fabrique des voitures particulièrement innovantes en terme de motorisation.

Lightroom 6: technique, fonctionnel… mais sans talent et sans goût. Quel dommage!

Le développement photographique ou plus globalement le flux de production est un moment particulier et privilégié où se mélangent organisation, réflexion et technicité au service de l’expression et de la création artistique. Si Lightroom possède les compétences d’un excellent gestionnaire et d’un habile technicien photographique, il lui manque cruellement cette fantaisie indispensable qui vous installera dans les meilleures conditions du plaisir de l’expression artistique. Sur le fond, Lightroom 6, n’est un mauvais produit sur la partie développement; il excelle dans la partie gestion des données IPTC/EXIF. Malheureusement Lightroom 6 n’est un pas un « divergent ». Son interface est particulièrement pauvre et triste; son ergonomie oligarchique est inhibitrice. Comme je l’écrivais dans un article précédent: Lightroom est un travailleur coréen à la rigueur teutonique sans aucune inspiration artistique!

Il ne faut pas perdre à l’esprit qu’Adobe, l’éditeur de Lightroom et autres « Photoshop », est LA multinationale du secteur artistique. Elle règne en maitre depuis plus de 20 ans sans véritable concurrence. Cette position dominante l’a entrainée dans une sorte de passivité, sans une véritable remise en cause de ses produits qui aurait pu délivrer l’excellence à ses clients. Toutes ses remarques se retrouvent malheureusement, en partie, dans Lightroom 6. Ce qui sauve Lightroom 6, pour le moment, Lightroom 6, c’est son universalité dans le flux de production photo face à DxO Pro Optics et Capture One Pro qui est totalement absente sur la gestion des données EXIF/IPTC.

Migration Aperture. Lightroom, un travailleur coréen à la rigueur teutonique sans aucune inspiration artistique!

Dernier chapitre consacré à la migration d’une photothèque Aperture. Le premier chapitre avec Capture One Pro 8 avait été le choix de l’excellence pour son son rendu exceptionnel et unique, mais au détriment du catalogage. Aujourd’hui, c’est avec Lightroom que je vous propose la migration de votre photothèque Aperture.

Lightroom est, vraisemblablement, le produit le plus vendu et le plus utilisé dans le milieu photographique. Je rappelle, simplement, que le plus important n’est pas d’être le premier, mais d’être le meilleur !

 Si Lightroom n’est pas le meilleur produit en terme de rendu photographique, d’interface ou d’ergonomie… En revanche, c’est le plus universel et le plus complet. Une sorte de bulldozer coréen de la photographique à l’esprit oligarchique.

Une rigueur teutonique bien en marge de ce que j’attends de ce type de produit dont la création artistique doit être le centre de mes préoccupations. Lightroom est un excellent produit de gestion photographique malheureusement aussi attrayant qu’une application bancaire ou que la lecture du droit civil ! Difficile dans ces conditions d’être dans un état d’esprit à la fois artistique et créatif. Cet état met en relief l’énorme erreur qu’a faite Apple en abandonnant Aperture

Photos, la pire application signée Apple. Que de mépris pour la photographie !

Après plus de 10 ans de service, pas toujours fidèle à ses engagements et peu reconnaissant auprès de ses utilisateurs, Aperture tire sa révérence, minablement et pitoyablement remercié par son employeur Apple. Une triste fin pour une application qui s’était présentée comme révolutionnaire à son lancement et qui avait construit les fondements du flux de production photographique moderne.

Aujourd’hui, Apple offre, si j’ose dire, l’application Photos qui est censée remplacer à la fois iPhoto et Aperture. Apple ne s’est pas embarrassée de la « chose » photographique, elle a tout simplement adapté la version iOS (iPhone/iPad) de Photos à l’environnement OS X… Le résultat de cette adaptation est sans appel: Photos est une sombre « merde » anorexique qui ne répond à aucun critère fonctionnel moderne d’une gestion  photographique. Un attribut fort et vulgaire, je vous l’accorde, mais loin d’être à la hauteur du mépris d’Apple pour les utilisateurs d’Aperture qui ont soutenu le produit pendant 10 ans malgré des faiblesses qui s’accumulaient au fil des ans!

La migration d’une base Aperture vers Photos va jusqu’à abandonner la notation en étoiles et la signalétique par drapeau… Il est vrai qu’un débutant en photographie est une personne si stupide qu’elle ne peut pas comprendre le sens de ces deux fonctions élémentaires et basiques si utiles… Je crois rêver !!! 

Qui est le chef de projet qui a osé valider le cahier des charges de l’application Photos? Vraisemblablement un boutonneux qui a découvert la photographie avec son smartphone; le bien-vivre culinaire avec McDonald’s et l’art avec Andy Warhol!

« Capturer l’instant » de Michael Freeman. Un ouvrage passionnant chez Eyrolles

« Capturer l’instant » de Michael Freeman est un hymne à l’art de la photographie et au partage de la connaissance. Un livre grand format de 208 pages consacré à l’art et à la manière de mesurer l’importance d’une scène et la pertinence à la saisir sur la pellicule ou la carte mémoire. Michael Freeman appréhende habilement, sans excès démonstratif, l’importance de la technique photographique comme celui de la sensibilité et de la culture. Un bel ouvrage qui renoue avec l’esprit de compagnonnage des livres photographiques des années 70 et 80. « Capturer l’instant » de Michael Freeman est livre de référence indispensable pour les débutants qui appréhenderont l’art de la photographie sous l’angle de la sensibilité et de la rigueur, mais aussi indispensable pour les professionnels en manque de sensibilité et/ou de culture…

Aujourd’hui n’importe qui (sic) est capable de prendre une belle et zolie photo. Comme une hirondelle ne fait pas le printemps, une simple et belle photo n’est pas une bonne photo. Il faut d’autres ingrédients comme la lumière, le cadrage, la sensibilité, la culture, la compréhension et la maitrise de ce qui est saisi, l’intemporalité de l’image, le contexte de l’image, etc., etc. Une bonne photo est une alchimie irrationnelle composée d’éléments rationnels. De même que l’on juge un photographe non pas sur quelques clichés, mais sur l’ensemble de son travail et de sa personnalité photographiques.

#Keynote #mars2015. L’exigence Apple aux apparences technologiques!

La conférence de presse Apple de ce mois de mars 2015 marquera les esprits et l’histoire de l’entreprise Apple. En effet, la présentation de l’Apple Watch montre clairement la volonté de la société californienne de s’inviter sur le marché du luxe. Quant au nouveau MacBook, Apple fait preuve d’audaces technologiques de quoi rassurer, peut-être, ses utilisateurs plus « informatiques », mais aussi plus exigeants aux apparences . Un keynote très contrasté  où se mélangent envie, raison, critique et interrogation…

Apple est passé maitre dans l’art de la présentation de ses produits en organisant minutieusement buz et teasing. Quant au Keynote: le langage, le code vestimentaire et la gestuelle… RIEN n’est improvisé TOUT est maitrisé. Apple théâtralise la présentation de ses produits comme des oeuvres ultimes devant un parterre de journalistes sélectionnés. Cette communication controversée, commentée et analysée ne laisse personne dans l’indifférence. Steve Jobs puis Tim Cook savent parfaitement l’impact que produisent ces keynotes sur les marchés financiers…

L’Apple Watch et le nouveau MacBook premium semblent avoir mis un terme aux ambiances cools qui régnaient autrefois pendant les keynotes tout comme le fameux « One more thing ». Apple ne s’adresse plus à l’étudiant boutonneux qui peine à joindre les deux bouts pour payer ses études, mais aux nouveaux riches Chinois, Russes, Qataris… Apple vit dans une logique financière pour ses actionnaires et non dans la logique économique et du juste besoin de ses clients