La photographie est un art mineur à la portée de tous depuis que le numérique a repoussé les contraintes financières de la pellicule. Il est révolu ce temps où chaque déclenchement était minutieusement calculé afin de réduire le coût financier de la prise de vue. Le numérique a ouvert la photographie au plus grand nombre. Chaque instant de notre vie est le prétexte d'une photo à partager instantanément au plus grand nombre… et tant mieux !!Malheureusement, cet afflux massif de nouveaux photographes a vulgarisé, au mauvais sens du terme, la photographie pour devenir un vulgaire produit de consommation. Certainement naïvement, je crois profondément aux vertus culturelles de la connaissance d'une passion. Comprendre ce que l'on photographie, s'étonner de l'instant qui vient d'être saisi. Pour cela, sans parler de technique photographique, il faut comprendre le milieu que l'on prend en image… chercher à sublimer ce qui à priori ne l'est pas et transmettre ces émotions à travers l'image !

Ce boitier était présenté comme un retour aux sources de la simplicité pour un véritable plaisir de la photographie. Je reconnais que les caractéristiques et l’aspect vintage du boitier semblaient me convaincre puis rapidement les impressions se sont brouillées pour laisser la place au doute dans la pratique de ce X100 néanmoins contredit par une qualité photographique exceptionnelle comparable à certains boitiers reflex haut de gamme.À la prise en main du Fuji X100, on se rend compte, en un tour de main, des erreurs ergonomiques, des restrictions photographiques, des réglages complexes et contradictoires pour celui qui veut pousser le potentiel du boitier. Les possesseurs du Fuji X100 s’accommodent (par la force de leur achat), pour la plupart, de ces erreurs ;  ils reconnaissent unanimement la qualité impérieuse des photos à condition de rester dans un cadre d’utilisation relativement très limités. Le Fuji X100 arrive dans un marché concurrentiel, et ce n’est qu’un début, avec SONY Nex, Olympus PEN, Panasonic GF… L’arrivée du Fuji X100 s’est faite dans la douleur avec le drame japonais de 2011. Le teasing de Fuji, le buzz Internet, les aspects extérieurs du Fuji X100, les précommandes… Autant d’éléments subjectifs qui ont contribué au réel succès comme d'une première partie de soirée.

C’est par hasard, en flânant sur le site The iConFactory, connu pour ses applications (Twitterrific, CandyBar…) que j’ai découvert Flare, une application d’effets photographiques particulièrement attirante et complétée de quelques fonctions, dont la diffusion vers les réseaux sociaux…L’approche de Flare se veut basique, mais aussi experte. Une approche basique pour un débutant en appliquant les effets tels qu’ils sont proposés ; une approche complexe par les nombreuses possibilités de modifications que vous apporterez au niveau de chaque paramètre qui compose l’effet photographique.

Nous sommes planétairement nombreux à avoir ressenti une réelle et sincère émotion à l’annonce de la disparition de Steve Jobs. Je pense à la tristesse de ses quatre enfants qui ont perdu leur papa et à Laurence, sa femme, fière de son homme.Steve Jobs était un génie visionnaire des nouvelles technologies et de leurs usages. Il avait ce don à offrir des produits dont nous n’imaginions pas qu’il soit possible de les rêver… Il anticipait nos envies, nos besoins, nos rêves numériques… Steve Jobs savait s’entourer des meilleurs, dont le designer Jonathan Ive qui a, manifestement, contribué au succès d’Apple. Très curieusement, Steve Jobs (Apple) était plus connu, du grand public, par l’iPhone, l’iPod et l’iPad que Mac OS X, le MacBook Pro… peut-être devait-il, intimement, souffrir de cette non-reconnaissance. La success-story planétaire d’Apple débutera en 2001 avec l’iPod et l’iTunes Store… puis les insolentes réussites s’enchaineront avec l’iPhone et l’iPad. Steve Job a inventé un business model autour des produits numériques Apple. Acquérir un produit numérique Apple c’est ouvrir la porte d’un écosystème diaboliquement conçu. Steve Jobs était un personnage complexe, trouble et contradictoire. Aucune interview spontanée n’était possible ; toutes les questions étaient préparées et aucun micro n’était autorisé pendant les entretiens. Une image lissée ; une tenue vestimentaire universelle, un discours quasi religieux… Pour ses fans, Steve Jobs était le Dieu de l’univers numérique… Vous voyez les choses et vous dites : pourquoi ? Moi, je rêve de choses qui n’ont jamais existé et je dis : pourquoi pas ? G. B. Shaw Merci Steve… Steve Jobs, la mort d’un Dieu moderne…

Présentation triste et minable dans une salle restreinte au sein de la société Apple ; pas de retransmission vidéo de la conférence de Presse ; un nouveau patron (Tim Cook) triste sans passion convaincante pour son baptême du feu. Et pourtant, l’ensemble des sites acquis à la cause de la secte Apple augurait le nouveau messie iPhone 5.La magie Apple s’est peut-être brisée avec ce premier faux pas marketing en présentant un nouvel iPhone physiquement identique au précédent bien qu’il soit objectivement une évolution technique importante, mais surement pas technologique comme l’affirme Apple. Et puis cette telle évolution technique n’induit pas de fonctions mutantes au point de changer un iPhone 4 pour un iPhone 4S.

Apple avait annoncé un système révolutionnaire, abouti et convergent… un discours évidemment lissé et très marketing pour attirer le plus grand nombre d’utilisateurs vers ce nouvel OS X 10.7 alias Lion. Une manière de faire tout à fait normale et conforme à une logique tant économique que financière et Apple ne déroge pas à cette règle commerciale et communicante…La réalité est, en partie, bien différente et où il faut bien distingué le fond et la forme de Lion. Sur le fond, OS X 10.7 n’a rien de révolutionnaire ; il n’y a aucune technologie qui justifie la migration de Snow Leopard vers Lion. Sur la forme, Apple a revu l’ergonomie visuelle d’une partie de ses applications en saupoudrant ici et là quelques nouvelles fonctionnalités et un écosystème diaboliquement efficace. Mac OS X est mort pour devenir OS X et à moyen terme il y aura une convergence totale en IOS et OS X avec une pratique utilisatrice nivelée par le bas… Apple a bien compris que le niveau de la pratique informatique est très faible, ce qui explique le devenir exceptionnel des tablettes numériques avec un OS ultra simplifié… Je ne porte pas de jugement de valeur, je suis juste extrêmement curieux de savoir ce que sera l’OS Apple dans 2 ans…

L’éditeur Nik Software vient de mettre à la disposition des photographes une nouvelle édition des plus célèbres filtres photographiques : les Nik Color Efex Pro dans une version 4. Bien évidemment, une nouvelle version signifie un lifting global de l’application, de nouvelles fonctionnalités, de nouveaux filtres et une adaptation technologique aux composants maitres qui composent votre ordinateur… Une vraie nouvelle version qui n’a rien de marketing même si Nik Software ne réinvente la roue du succès qu’il a induit dans ses précédentes versions déjà brillantes.La véritable nouveauté, en dehors de quelques nouveaux filtres, réside dans la possibilité d’empiler plusieurs effets sur la même photo et d’intervenir individuellement sur tous les filtres appliqués.Nik Software a classé ses filtres (modifiable dans les préférences de l’application) dans des thématiques généralistes avec l’excellente idée de proposer 4 recettes par filtre… Je vous conseille de créer vos propres recettes et d’en télécharger dans la zone communautaire de l’éditeur Nik Software.