Nous sommes planétairement nombreux à avoir ressenti une réelle et sincère émotion à l’annonce de la disparition de Steve Jobs. Je pense à la tristesse de ses quatre enfants qui ont perdu leur papa et à Laurence, sa femme, fière de son homme.
Steve Jobs était un génie visionnaire des nouvelles technologies et de leurs usages. Il avait ce don à offrir des produits dont nous n’imaginions pas qu’il soit possible de les rêver… Il anticipait nos envies, nos besoins, nos rêves numériques… Steve Jobs savait s’entourer des meilleurs, dont le designer Jonathan Ive qui a, manifestement, contribué au succès d’Apple.
Très curieusement, Steve Jobs (Apple) était plus connu, du grand public, par l’iPhone, l’iPod et l’iPad que Mac OS X, le MacBook Pro… peut-être devait-il, intimement, souffrir de cette non-reconnaissance.
La success-story planétaire d’Apple débutera en 2001 avec l’iPod et l’iTunes Store… puis les insolentes réussites s’enchaineront avec l’iPhone et l’iPad. Steve Job a inventé un business model autour des produits numériques Apple. Acquérir un produit numérique Apple c’est ouvrir la porte d’un écosystème diaboliquement conçu.
Steve Jobs était un personnage complexe, trouble et contradictoire. Aucune interview spontanée n’était possible ; toutes les questions étaient préparées et aucun micro n’était autorisé pendant les entretiens. Une image lissée ; une tenue vestimentaire universelle, un discours quasi religieux… Pour ses fans, Steve Jobs était le Dieu de l’univers numérique…
Vous voyez les choses et vous dites : pourquoi ?
Moi, je rêve de choses qui n’ont jamais existé et je dis : pourquoi pas ?
G. B. Shaw
Merci Steve…