Le 29 octobre 2016, Tim Cook, accompagné de Phil Schiller et de Craig Ferlly, présentait les nouveaux MacBook Pro. Une annonce et une présentation particulièrement attendues d’une clientèle impatiente, prête à succomber aux réminiscences du slogan « Hello Again » qui annonçait ce keynote comme un nouveau tournant pour Apple. Un « Hello » mythique rempli de symboles qui avait fait se réveiller tous les fansboys de la marque pommée !
Au final, l’ambiance de ce keynote s’est montrée bien éloignée de celle de l’annonce du premier Macintosh, du premier iMac, du premier iPhone ou du premier iPad… Depuis, ces temps forts qui avaient marqués tous les esprits, Apple est confronté à une clientèle versatile et plus difficile à convaincre, une technologie en attente de renouvellement, un contexte économique délicat, un climat social au plus bas… et la difficulté pour Apple à imaginer son avenir technologique en précédant les usages. Comme le disait ma grand-mère: « On ne peut pas être et avoir été ! »
Pour ma part, tout en gardant un esprit critique, j’ai trouvé ces nouveaux MacBook Pro particulièrement intéressants à la fois sur le fond et sur la forme. Certes, la rupture est violente et sans concession, mais finalement, Apple reste cohérente avec elle-même et sur la philosophie de ses produits… Quant aux tarifs, ils grimpent, ils apparaissent comme indécents pour beaucoup de clients Apple qui ne peuvent plus suivre cette inflation tarifaire. Pourtant, cette augmentation tarifaire se justifie, en partie, par des raisons technologiques comme l’apparition de la Touch Bar, sauf sur le modèle d’entrée de gamme !
Cette présentation tardive met en évidence la dépendance d’Apple face au fondeur Intel en position de monopole sur ce segment technologique des processeurs.