Fuji X-100T mode 28 mm à la place d’un Leica Q… Passion, mythe et raison

Le titre de l’article se pose plus dans une posture d’une réflexion que celle d’une provocation trollesque… même si l’idée d’être politiquement incorrect n’est pas pour me déplaire. La mise en relief du Fuji X-100T à côté d’un Leica Q n’a pas pour finalité de dénigrer tel produit pour faire l’éloge de l’autre… Bien au contraire, j’espère apporter quelques réflexions positives sur deux produits si différents et si proches à la fois… Au final, faire l’éloge de belle image.

Depuis l’époque excitante et aventurière de la photographie argentique jusqu’à l’arrivée du numérique, énormément de paramètres ont changé. Si les fondamentaux photographiques demeurent les mêmes, le numérique a permis au plus grand nombre de les utiliser en toute transparence.

Dans cet article, je souhaite lutter contre certaines idées reçues. Par exemple, une photo serait meilleure parce que prise avec un capteur plein format (*plein format de quoi? et par rapport à quel format?*) ou meilleure parce que le boitier serait un Leica! Des postulats fondés sur un arbitraire technique ou d’un pur mythe comme le Leica… Même, si a son époque, Leica a été une marque d’exception. Comme Contarex, Yashica, Rollei, Olympus, Contax, voire Fuji… et d’autres eurent aussi leurs heures de gloire.

Un beau boitier, une belle prise en main, une belle ergonomie, de belles proportions sont autant d’éléments qui influencent l’approche subjective et objective du résultat photographique. Si la qualité de fabrication d’un Fuji X-100T est satisfaisante, elle ne se compare pas à l’excellence d’un Leica Q. En revanche, il sera difficile de percevoir une réelle différence photographique entre ces deux boitiers… Ce n’est pas, peut-être, politiquement correct, mais c’est factuel !

Fuji X-Pro2… Une référence photographique. Le capteur n’est pas un plein format, et alors!

J’ai une affection pour la firme japonaise Fujifilm pour des raisons qui se confondent dans l’objectivité et la subjectivité. 2011, c’est l’année  du Fuji X-100;  un produit mythique dès sa sortie. Bien qu’imparfait, le Fuji X-100 se présente comme le précurseur de produits ambitieux dans le respect de la tradition de l’art photographique et novateur sur l’usage réfléchi des technologies numériques. La suite vous la connaissez, des produits plus aboutis comme le Fuji X-100S, X-100T, X-T1, X-Pro1… qui répondent à différents types d’images et de photographes. Fujifilm ne révolutionne pas la photographie, il l’honore!

Début de l’année 2016, le Fuji X-Pro2 succède au X-Pro1. Comme la première version, le Fuji X-Pro2  est un boitier particulier par sa forme, sa manière de l'utiliser et ses exceptionnels résultats photographiques. Un boitier simple et complexe à la fois. Le Fuji X-Pro2 réclame un apprentissage en profondeur pour celles ou ceux qui souhaitent exploiter tout son potentiel technique et photographique. Mon expérience du Fuji X-Pro1 s'était soldée par un violent échec sur le plan de la compréhension des réglages et de ses lacunes fonctionnelles, notamment au niveau de l'autofocus particulièrement anémique ou de l'impossibilité d'un réglage dioptrique. Je reconnaissais, toutefois, au Fuji X-Pro1, une exceptionnelle qualité d'image dans le domaine du reportage au sens le plus large. Ma conclusion de l’époque était d’écrire que le Fuji X-Pro 1 ressemblait à un boitier « concept ».

Aujourd'hui, le Fuji X-Pro2 est un boitier mûr qui fait oublier tous les reproches, ou presque, de la première version. Le Fuji X-Pro2 est un boitier qui fait débat tant sur le fond que sur la forme. Comme je l’expliquerai en conclusion, le Fuji X-Pro2 n’a pas pour vocation d’être un boitier à usage universel, mais il fera merveille dans la photo de proximité (ethnologie, portrait, photographie de rue, reportage, close-up, etc.). Le jugement que je livre dans cet article est intimement lié aux types d'images que je réalise et de ma sensibilité culturelle de la photographie.

Apple Watch Series 2… à fuir le modèle céramique!

Pendant la présentation des nouvelles Apple Watch Series 2, un modèle céramique s’est invité. Un modèle haut de gamme comme la gamme Hermes. La céramique est devenue très en vogue dans le milieu de la mode et notamment celui de l’horlogerie et de la bijouterie… Si la céramique possède de nombreux avantages esthétiques et une résistance exceptionnelle aux rayures, elle en demeure pas moins d’une extrême fragilité.

La céramique est utilisée depuis l'époque préhistorique. Elle est le fruit de la transformation, par l'action du feu, de l'argile (silice, alumine, eau). L’archéologue Passeri en 1768 introduit l’expression « céramique » [du grec keramos: argile].

Apple Watch Series 2, iPhone 7… La révolution non , la maturité oui

Mercredi 7 septembre 2016 à San Francisco au Bill Graham Civic Auditorium Apple présentait, entre autres, deux nouveaux produits particulièrement attendus: l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 avec leurs nouveaux systèmes iOS 10 et watchOS 3. Tim Cook maitre de cérémonie secondé par Phil Schiller et Jeff Williams ont fait le show. Un show plutôt bien maitrisé à la hauteur de la qualité des produits présentés.

Si l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 ne sont pas des produits révolutionnaires, ils sont des produits d’une étonnante maturité et abordent des fonctionnalités qui apporteront, pour certains utilisateurs, une véritable valeur ajoutée.

Apple fait encore une fois la preuve de l’importance de l’interaction entre ses différents produits supportés par un puissant système d’exploitation même si celui-ci est relativement fermé. Quant à l’écosystème Apple, il n’est plus à démontrer et fait LA différence avec le système Android.

Les 75 features iOS 10… Tout pour iPhone, rien pour iPad #WhatTheFuck !!!

9to5Mac a publié une vidéo présentant les 75 nouveautés de la première version bêta iOS 10 dont la disponibilité publique est prévue pour septembre 2016. Cette vidéo confirme mon ressenti durant la conférence publique de Tim Cook, inaugurant la WWDC 2016. iOS 10 se présente comme un approfondissement ultime des fonctions déjà présentent sous iOS 9. En revanche, aucune nouvelle fonction qui anticipe le besoin de l’utilisateur; la marque et la valeur ajoutée Apple sous l’ère Steve Jobs. 
Néanmoins, tout le monde observera la volonté d’Apple à vouloir parfaire chaque fonction de nouveautés parfois pertinentes, mais aussi tape-à-l’oeil, voir cache-misère. À décharge, on ne peut pas demander à Apple de réinventer la roue à chaque nouvelle version de son OS.

WWDC 2016… L’ombre de Steve Jobs s’est définitivement envolée!

La conférence des développeurs Apple, la fameuse WWDC, est une période particulièrement importante et stratégique pour tous ceux qui travaillent dans l’environnement du développement des produits Apple. Un environnement est multiple et complexe. Multiple par le nombre des systèmes d’exploitation à gérer (iOS, macOS, watchOS et tvOs); et complexe quand ces différents environnements doivent communiquer entre eux à travers le nuage iCloud. La WWDC est un moment critique et privilégié pour Apple à faire la démonstration de son pouvoir d’innovations technologiques et des fonctionnalités qui les accompagnent.

Malheureusement, la conférence d’ouverture présidée par Tim Cook, qui brille décidément par son manque de charisme, n’avait pas les annonces qu’une société comme Apple se doit de faire. Un discours d’une grande platitude sans aucune visibilité sur la stratégie à venir qu’elle soit d’ordre matériel ou logiciel. Aucune annonce ou phrase rassurante sur les produits stratégiques comme les MacBook Pro Retina ou Mac Pro

Nouveautés Apple dans la sobriété, sans les « Fabulous, Gorgeous, Amazing… »

Si les annonces des nouveaux produits Apple du lundi 21 mars 2016 n’ont pas été d’une grande innovation technologique qui aurait pu assouvir notre soif insatiable du « toujours plus »…

Apple a fait preuve, par la force d’un contexte technologique et économique particulier, de sagesse et de logique en présentant  l’iPhone SE qui reprend les codes esthétiques de l’iPhone 5S et un iPad Pro de 9.7 pouces pour répondre au marché des prosumers qui regroupent professionnels et particuliers.

Une conférence de presse (pardon, je voulais dire keynote) « animée » par Tim Cook  le patron de la maison Apple, toujours aussi « charismatique » et « enthousiaste »

 

Sir George Martin, le « Cinquième Élément » des Beatles est parti rejoindre la galaxie musicale.

L’histoire débuta le 6 juin 1962, George Martin écoutait  une minable maquette de quatre garçons qui ne s’appelaient pas encore les Beatles. George Martin écouta attentivement « Love of The Loved » un titre qui avait été rejeté par toutes les maisons de disques. L’histoire ne saura jamais ce que George Martin avait dans la tête ce matin-là. Mais ce qui est certain, c’est que le destin de Beatles était scellé par la grâce du destin de la vie.

Aujourd’hui, ce 9 mars 2016, je suis envahi d’une grande tristesse. George Martin, le « Cinquième Beatle », le mentor, le fils spirituel du groupe le plus populaire de la planète terre s’est éteint à l’âge de 90 ans.

Le génie de George Martin a été d’insuffler une culture et une dimension musicales qui manquaient aux quatre garçons britanniques originaires de Liverpool, ville populaire et ouvrière du nord-ouest de l’Angleterre. Il a su mettre en valeur les personnalités de chaque Beatles tout en offrant une signature musicale cohérente. Les arrangements de George Martin étaient un vaste champ exploratoire sonore. Il explorait sans cesse les différentes manières d’enregistrer chaque instrument. Les arrangements musicaux de George Martin étaient une partition dans la partition. Une richesse sonore qui offrait une dimension et un univers absolument unique aux Beatles et qui marquera à jamais l’histoire de notre planète qui passe aussi, et fort heureusement, par la musique et pas uniquement par les conflits meurtriers qui jalonnent l’histoire de l’humanité.