DigitLife Magazine…
Leica T, l'excellence by Leica. L'est-il ?
Leica a officialisé, depuis quelques jours, son nouveau boitier photo: le Leica T. Pour l'anecdote, la dénomination « T » vient du nom de code « Typhoon ». Le Leica T a été développé dans l'esprit de l'excellence; il ne laissera pas insensibles les photographes qu'ils soient favorables ou non à la philosophie photographique de ce Leica T.
Dans une époque de crise où chaque pays industriel revendique sa valeur ajoutée nationale, la communication marketing qui entoure le Leica T n'échappe pas à cette règle, elle va jusqu'à montrer une vidéo de 45 minutes où l'on voit, 45 minutes durant, un ouvrier allemand usiné la coque aluminium du Leica T. Inutile d'insister sur le fait que ce nouveau boitier a été conçu dans l'esprit Made In Germany, une synthèse du savoir-faire allemand qui allie technologie, artisanat, ergonomie et design… Comme un Leica M, sauf que si l'esprit de l'excellence demeure, la pratique photo du Leica T est diamétralement opposée à l'illustre et sublime Leica M.
En dehors de toute considération photographique, on ne peut que se réjouir d'un appareil photo aussi bien fabriqué. Le Leica T a été produit à la manufacture Leica à partir d’un seul bloc d’aluminium usiné au moyen d’une technique de précision et poli à la main durant 45 minutes (je l'ai déjà dit!). Le design du boitier a été conçu dans les bureaux d'études du constructeur AUDI. Je ne trouve le Leica T ni beau, ni laid, ni exceptionnel; en revanche, je le perçois comme un objet unique au design minimaliste qui inspire la confiance et la réflexion.
Le Leica T est novateur dans son approche ergonomique très smartphone où le tactile intelligemment réfléchi règne en maitre. Le Leica T devrait plaire à une clientèle urbaine et connectée où le plaisir de la photo s'affiche, entre autres, par l'objet.
ALERTE SITES PHOTOS INTROUVABLES !
Sony A7, spectaculaire plein format « low cost »
Après la sortie du Sony RX1 qui avait généré, à l’époque, l’effet d’une bombe dans le milieu convenu de la photographie, Sony récidive avec un nouveau boitier, le Sony A7 tout aussi impertinent que le RX1, mais en y apportant de multiples corrections, dont l’objectif qui devient interchangeable, et surtout un tarif « smicardesque ». Moins de 1300€, du jamais vu pour un boitier équipé d’un capteur plein format (FF - Full Frame) avec en prime une compacité comparable aux appareils photo hybrides.
D’un point de vue technique et aux regards des résultats photographiques spectaculaires, le Sony A7 tient tête aux meilleurs reflex du moment si je ne tiens pas compte de l’EVF (visée électronique) si décriée, parfois à tort, car cette fameuse visée EVF remplit la plupart des situations qu’un photographe expérimenté peut rencontrer dans son quotidien photographique.
Les photographes les plus pertinents ont de suite reconnu les multiples avantages de shooter avec le Sony A7, un produit ultra léger, ultra performant et avec le luxe de pouvoir utiliser des optiques tierces, grâce au faible tirage optique, comme les prestigieuses optiques Leica!
J’ai eu l’occasion d’utiliser de manière intensive et pratique pendant plusieurs mois le Sony A7. Ce boitier « low cost » m’a interpellé par ses nombreuses possibilités photographiques, techniques, ergonomiques… mais aussi par ses bémols qui agacent une fois que le produit est cadré et maitrisé. Si le boitier « ultime » n’existe toujours pas, le Sony A7 (comme la gamme Fuji X-Premium) répond de plus en plus précisément à un certain type de photographie et de photographes tant débutants, experts ou vivants de cette activité.
Attention: entrer dans le monde photographique avec ce nouveau Sony A7, c’est faire un pari sur l’avenir avec une nouvelle monture de type E. Une nouvelle monture implique un parc optique peu fourni (pour le moment) au regard de marques comme Canon, Nikon, Fuji, Olympus…
Retour vers la Surface 2
Lorsque je sélectionne les produits que je teste, je désire découvrir les progrès ou les retards que peut avoir la concurrence face à Apple. Mon addiction aux produits à la pomme m’amène parfois à faire différent constat. En testant la Surface 2, je n’ai pas souhaité faire un comparatif produit pur et dur. J’ai préféré orienter mon test vers une seule question : à quoi pourrait-elle bien me servir ?