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Apple Watch Series 2, iPhone 7… La révolution non , la maturité oui

Mercredi 7 septembre 2016 à San Francisco au Bill Graham Civic Auditorium Apple présentait, entre autres, deux nouveaux produits particulièrement attendus: l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 avec leurs nouveaux systèmes iOS 10 et watchOS 3. Tim Cook maitre de cérémonie secondé par Phil Schiller et Jeff Williams ont fait le show. Un show plutôt bien maitrisé à la hauteur de la qualité des produits présentés.

Si l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 ne sont pas des produits révolutionnaires, ils sont des produits d’une étonnante maturité et abordent des fonctionnalités qui apporteront, pour certains utilisateurs, une véritable valeur ajoutée.

Apple fait encore une fois la preuve de l’importance de l’interaction entre ses différents produits supportés par un puissant système d’exploitation même si celui-ci est relativement fermé. Quant à l’écosystème Apple, il n’est plus à démontrer et fait LA différence avec le système Android.

Nouveautés Apple dans la sobriété, sans les « Fabulous, Gorgeous, Amazing… »

Si les annonces des nouveaux produits Apple du lundi 21 mars 2016 n’ont pas été d’une grande innovation technologique qui aurait pu assouvir notre soif insatiable du « toujours plus »…

Apple a fait preuve, par la force d’un contexte technologique et économique particulier, de sagesse et de logique en présentant  l’iPhone SE qui reprend les codes esthétiques de l’iPhone 5S et un iPad Pro de 9.7 pouces pour répondre au marché des prosumers qui regroupent professionnels et particuliers.

Une conférence de presse (pardon, je voulais dire keynote) « animée » par Tim Cook  le patron de la maison Apple, toujours aussi « charismatique » et « enthousiaste »

 

Renaissance de la mythique optique russe Jupiter 3+. Un 50mm F1.5 à la forte personnalité photographique au rendu Zeiss des années 60!

Le Jupiter 3+ est une mythique et prestigieuse optique, russe, fixe de 50mm avec une ouverture très lumineuse de F1.5. C’est la société Zenit, au début des années cinquante, qui conçut cette optique dans les environs de Moscou.

Aujourd’hui, le Jupiter 3+ renait de ses cendres grâce à la société autrichienne Lomography qui reprend les caractéristiques de l’original russe. Une optique  robuste fabriquée à la main, en laiton chromé et équipée en verre russe.

Pour information, la première série originale de 1950 avait été mise au point avec des verres Zeiss. L’idéologie communiste était visible sur les produits Zenit au design particulièrement robuste, froid et rigoureux. Bref, un produit « Made in Russia » de la « Belle époque » rouge!

Olympus Pen-F, peut-être la renaissance salvatrice d’une légende et d’une belle gueule…

J’ai une affection particulière pour Olympus, même si nous nous sommes séparés depuis quelques années. J’ai fait partie de ces rares photographes qui ont cru au révolutionnaire Olympus E-1 avec son capteur d’exception signé Kodak et des optiques Zuiko, certainement les meilleurs sur cette planète. Les connaisseurs sauront de quoi je parle si je cite, par exemple, le 35/100 (très prisé pour le cinéma).

Le nouveau boitier Pen-F est une renaissance d’un boitier portant le même nom né cinquante-sept ans plus tôt. L’Olympus Pen-F connut le succès sous différentes versions de 1959 jusqu’en 1963.

Le vintage n’est pas qu’une simple recette marketing pour conquérir de nouveaux utilisateurs, c’est aussi la preuve qu’il est indispensable de retrouver les fondamentaux de la pratique photographiques comme la sensation de maitrise à la prise de vue en interagissant, comme à l’ancienne, sur les variables vitesse, sensibilité et diaphragme. Un plaisir très subjectif qui offre cette impression magique que l’on fait mieux, que l’on est plus créatif et que l’on va à l’essentiel du sujet.

Leica X-U, un « Nikonos » au tarif délirant. Oui, mais c’est un Leica!

Le dernier appareil en date de la marque Leica s’appelle Leica X-U. Un « nouveau » boitier qui n’est plus ni moins qu’un Leica X (typ 113) avec la particularité d’être étanche jusqu’à 15m, certifié de la très officielle norme ISO IP68.


Certes, les photos qui sortiront du Leica X-U seront superbes comme elles le sont avec le Leica X (typ 113) et plus belles encore que le Fuji X100T. Certes, le Leica X-U ne manque pas d’arguments pratiques pour justifier son usage en situations extrêmes sur terre, sous terre et sous mer. Mais cela se justifie-t-il par un tarif de 3250€ alors que le Leica X (typ 113) coûte 1849€.

 En son temps, Nikon lançait en 1963 le Nikonos un boitier construit spécifiquement pour la photo sous-marine. Un boitier mythique qui allait marquer pour toujours la marque nippone. Nikon abandonna le Nikonos avec le numérique. Depuis cette date pas une marque n’osa s’aventurer dans la conception de ce type de boitier. Le Leica X-U est, en quelque sorte, le successeur du fameux Nikonos.

 

Fuji X-Pro 2. Belle réussite photographique , mais en retenue!

Prés de quatre ans après la sortie remarquée du X-Pro1, un boitier hybride au format APS-C à l’esprit vintage, Fuji présente le X-Pro2; un boitier qui reprend les codes du Fuji X-Pro 1 qui ont fait son succès tout en y apportant de nouveaux centres d’intérêt tant photographiques que technologiques.

Si le Fuji X-Pro 2 ne fait pas la révolution, peut-être pour des raisons marketing ou tarifaires, il suit une sage évolution en se concentrant sur les éléments qui feront « l’Image ». Au regard du concept élaboré par Fuji, le X-Pro 2 se destine à la photographie de reportage, au sens le plus large, et de l’usage de focales fixes. De ce point de vue, le X-Pro 2 ne cannibalise pas le X-T1.