Après la sortie du Sony RX1 qui avait généré, à l’époque, l’effet d’une bombe dans le milieu convenu de la photographie, Sony récidive avec un nouveau boitier, le Sony A7 tout aussi impertinent que le RX1, mais en y apportant de multiples corrections, dont l’objectif qui devient interchangeable, et surtout un tarif « smicardesque ». Moins de 1300€, du jamais vu pour un boitier équipé d’un capteur plein format (FF - Full Frame) avec en prime une compacité comparable aux appareils photo hybrides.
D’un point de vue technique et aux regards des résultats photographiques spectaculaires, le Sony A7 tient tête aux meilleurs reflex du moment si je ne tiens pas compte de l’EVF (visée électronique) si décriée, parfois à tort, car cette fameuse visée EVF remplit la plupart des situations qu’un photographe expérimenté peut rencontrer dans son quotidien photographique.
Les photographes les plus pertinents ont de suite reconnu les multiples avantages de shooter avec le Sony A7, un produit ultra léger, ultra performant et avec le luxe de pouvoir utiliser des optiques tierces, grâce au faible tirage optique, comme les prestigieuses optiques Leica!
J’ai eu l’occasion d’utiliser de manière intensive et pratique pendant plusieurs mois le Sony A7. Ce boitier « low cost » m’a interpellé par ses nombreuses possibilités photographiques, techniques, ergonomiques… mais aussi par ses bémols qui agacent une fois que le produit est cadré et maitrisé. Si le boitier « ultime » n’existe toujours pas, le Sony A7 (comme la gamme Fuji X-Premium) répond de plus en plus précisément à un certain type de photographie et de photographes tant débutants, experts ou vivants de cette activité.
Attention: entrer dans le monde photographique avec ce nouveau Sony A7, c’est faire un pari sur l’avenir avec une nouvelle monture de type E. Une nouvelle monture implique un parc optique peu fourni (pour le moment) au regard de marques comme Canon, Nikon, Fuji, Olympus…