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WWDC 2016… L’ombre de Steve Jobs s’est définitivement envolée!

La conférence des développeurs Apple, la fameuse WWDC, est une période particulièrement importante et stratégique pour tous ceux qui travaillent dans l’environnement du développement des produits Apple. Un environnement est multiple et complexe. Multiple par le nombre des systèmes d’exploitation à gérer (iOS, macOS, watchOS et tvOs); et complexe quand ces différents environnements doivent communiquer entre eux à travers le nuage iCloud. La WWDC est un moment critique et privilégié pour Apple à faire la démonstration de son pouvoir d’innovations technologiques et des fonctionnalités qui les accompagnent.

Malheureusement, la conférence d’ouverture présidée par Tim Cook, qui brille décidément par son manque de charisme, n’avait pas les annonces qu’une société comme Apple se doit de faire. Un discours d’une grande platitude sans aucune visibilité sur la stratégie à venir qu’elle soit d’ordre matériel ou logiciel. Aucune annonce ou phrase rassurante sur les produits stratégiques comme les MacBook Pro Retina ou Mac Pro

Nouveautés Apple dans la sobriété, sans les « Fabulous, Gorgeous, Amazing… »

Si les annonces des nouveaux produits Apple du lundi 21 mars 2016 n’ont pas été d’une grande innovation technologique qui aurait pu assouvir notre soif insatiable du « toujours plus »…

Apple a fait preuve, par la force d’un contexte technologique et économique particulier, de sagesse et de logique en présentant  l’iPhone SE qui reprend les codes esthétiques de l’iPhone 5S et un iPad Pro de 9.7 pouces pour répondre au marché des prosumers qui regroupent professionnels et particuliers.

Une conférence de presse (pardon, je voulais dire keynote) « animée » par Tim Cook  le patron de la maison Apple, toujours aussi « charismatique » et « enthousiaste »

 

Sir George Martin, le « Cinquième Élément » des Beatles est parti rejoindre la galaxie musicale.

L’histoire débuta le 6 juin 1962, George Martin écoutait  une minable maquette de quatre garçons qui ne s’appelaient pas encore les Beatles. George Martin écouta attentivement « Love of The Loved » un titre qui avait été rejeté par toutes les maisons de disques. L’histoire ne saura jamais ce que George Martin avait dans la tête ce matin-là. Mais ce qui est certain, c’est que le destin de Beatles était scellé par la grâce du destin de la vie.

Aujourd’hui, ce 9 mars 2016, je suis envahi d’une grande tristesse. George Martin, le « Cinquième Beatle », le mentor, le fils spirituel du groupe le plus populaire de la planète terre s’est éteint à l’âge de 90 ans.

Le génie de George Martin a été d’insuffler une culture et une dimension musicales qui manquaient aux quatre garçons britanniques originaires de Liverpool, ville populaire et ouvrière du nord-ouest de l’Angleterre. Il a su mettre en valeur les personnalités de chaque Beatles tout en offrant une signature musicale cohérente. Les arrangements de George Martin étaient un vaste champ exploratoire sonore. Il explorait sans cesse les différentes manières d’enregistrer chaque instrument. Les arrangements musicaux de George Martin étaient une partition dans la partition. Une richesse sonore qui offrait une dimension et un univers absolument unique aux Beatles et qui marquera à jamais l’histoire de notre planète qui passe aussi, et fort heureusement, par la musique et pas uniquement par les conflits meurtriers qui jalonnent l’histoire de l’humanité.

 

Renaissance de la mythique optique russe Jupiter 3+. Un 50mm F1.5 à la forte personnalité photographique au rendu Zeiss des années 60!

Le Jupiter 3+ est une mythique et prestigieuse optique, russe, fixe de 50mm avec une ouverture très lumineuse de F1.5. C’est la société Zenit, au début des années cinquante, qui conçut cette optique dans les environs de Moscou.

Aujourd’hui, le Jupiter 3+ renait de ses cendres grâce à la société autrichienne Lomography qui reprend les caractéristiques de l’original russe. Une optique  robuste fabriquée à la main, en laiton chromé et équipée en verre russe.

Pour information, la première série originale de 1950 avait été mise au point avec des verres Zeiss. L’idéologie communiste était visible sur les produits Zenit au design particulièrement robuste, froid et rigoureux. Bref, un produit « Made in Russia » de la « Belle époque » rouge!

Olympus Pen-F, peut-être la renaissance salvatrice d’une légende et d’une belle gueule…

J’ai une affection particulière pour Olympus, même si nous nous sommes séparés depuis quelques années. J’ai fait partie de ces rares photographes qui ont cru au révolutionnaire Olympus E-1 avec son capteur d’exception signé Kodak et des optiques Zuiko, certainement les meilleurs sur cette planète. Les connaisseurs sauront de quoi je parle si je cite, par exemple, le 35/100 (très prisé pour le cinéma).

Le nouveau boitier Pen-F est une renaissance d’un boitier portant le même nom né cinquante-sept ans plus tôt. L’Olympus Pen-F connut le succès sous différentes versions de 1959 jusqu’en 1963.

Le vintage n’est pas qu’une simple recette marketing pour conquérir de nouveaux utilisateurs, c’est aussi la preuve qu’il est indispensable de retrouver les fondamentaux de la pratique photographiques comme la sensation de maitrise à la prise de vue en interagissant, comme à l’ancienne, sur les variables vitesse, sensibilité et diaphragme. Un plaisir très subjectif qui offre cette impression magique que l’on fait mieux, que l’on est plus créatif et que l’on va à l’essentiel du sujet.

Leica X-U, un « Nikonos » au tarif délirant. Oui, mais c’est un Leica!

Le dernier appareil en date de la marque Leica s’appelle Leica X-U. Un « nouveau » boitier qui n’est plus ni moins qu’un Leica X (typ 113) avec la particularité d’être étanche jusqu’à 15m, certifié de la très officielle norme ISO IP68.


Certes, les photos qui sortiront du Leica X-U seront superbes comme elles le sont avec le Leica X (typ 113) et plus belles encore que le Fuji X100T. Certes, le Leica X-U ne manque pas d’arguments pratiques pour justifier son usage en situations extrêmes sur terre, sous terre et sous mer. Mais cela se justifie-t-il par un tarif de 3250€ alors que le Leica X (typ 113) coûte 1849€.

 En son temps, Nikon lançait en 1963 le Nikonos un boitier construit spécifiquement pour la photo sous-marine. Un boitier mythique qui allait marquer pour toujours la marque nippone. Nikon abandonna le Nikonos avec le numérique. Depuis cette date pas une marque n’osa s’aventurer dans la conception de ce type de boitier. Le Leica X-U est, en quelque sorte, le successeur du fameux Nikonos.

 

Fuji X-Pro 2. Belle réussite photographique , mais en retenue!

Prés de quatre ans après la sortie remarquée du X-Pro1, un boitier hybride au format APS-C à l’esprit vintage, Fuji présente le X-Pro2; un boitier qui reprend les codes du Fuji X-Pro 1 qui ont fait son succès tout en y apportant de nouveaux centres d’intérêt tant photographiques que technologiques.

Si le Fuji X-Pro 2 ne fait pas la révolution, peut-être pour des raisons marketing ou tarifaires, il suit une sage évolution en se concentrant sur les éléments qui feront « l’Image ». Au regard du concept élaboré par Fuji, le X-Pro 2 se destine à la photographie de reportage, au sens le plus large, et de l’usage de focales fixes. De ce point de vue, le X-Pro 2 ne cannibalise pas le X-T1. 

Putain de vendredi 13 novembre 2015 #AttentatsParis

J’ai hésité avant de publier cette réflexion personnelle à propos des attentats barbares qui ont touché Paris ce vendredi 13 novembre 2015. Une fin de semaine infernale où se mélangeaient en boucles des images terrifiantes et des sentiments d’angoisse.  Des morts; des vies broyées, mutilées; des familles dans les abimes de la douleur.

Nous avons vécu en France ce que d’autres vivent de manière presque quotidienne au Moyen-Orient, en Afghanistan, au Pakistan… Des attentats aveugles, perpétrés au nom d’une pseudo-idéologie primaire et archaïque dont la religion est pitoyablement l’alibi du cahot.

Je ne vais pas me livrer à une analyse personnelle de la situation, mais il me semble être une évidence que ces faits tragiques sont le résultat de multiples convergences explosives.