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Fujifilm X-Pro3… je t’aime, moi non plus!

Les boitiers Fujifilm de la série X-Pro ont toujours suscité un enthousiasme particulièrement chaleureux par les aspects minimalistes de leurs usages et du rendu photographique si particulier qu’ils délivrent.

Le Fujifilm X-Pro3 ne déroge pas à ces qualités, mais il est certainement le boitier photographique le plus controversé du constructeur nippon. Ses avancées technologiques vont dans le sens du plaisir de la prise de vue; son aspect rétro, traditionnel, discret, rassurant, le destine à la photographie documentaire, journalistique, sociologique et de la rue.

L’objet de la discorde et de la controverse tient à l’écran arrière, fermé, pour célébrer la pure essence de la photographie, « Pure Photography », selon le marketing et les éléments de langage de la société Fujifilm. Boitier prodige ou boitier issu d’un brainstorming accompagné de champignons hallucinogènes et de musiques colorgiques…

Bref, dans un temps imparti, trop court de quelques jours, j’ai examiné, scruté, manipulé le boitier et les menus. J’ai évidemment pris des photos, j’ai parcouru la documentation du Fuji X-Pro3 pour tenter d’apporter une ou plusieurs réponses de cette boite à image aussi attachante qu’elle surprend de ses contradictions face au concept de la « Pure Photography ».

Surface Book 2, version 15 pouces. Un concept et des performances exceptionnelles. Mais l’hybridité de Windows 10 accuse des limites en mode tablette.

Allons directement dans le vif du sujet, le nouvel opus, produit hybride de Microsoft, le Surface Book 2, version 15 pouces est un incroyable produit à la fois ordinateur tactile et tablette qui ne fait aucune concession quant à la puissance qu’il produit, le confort qu’il assure et la robustesse qu’il dégage. Microsoft fait, une fois de plus, la démonstration qu’il est ou peut devenir un acteur majeur des solutions matérielles Windows dans un marché ultra concurrentiel avec des écarts de tarifs impressionnants, difficiles à décrypter pour les comprendre. La démarche de Microsoft pour la partie hardware est simple: mettre à disposition des utilisateurs le meilleurs de la technologie. Quant aux tarifs du Surface Book 2,  ils sont logiquement élevés, certains diront « salés », pour reprendre une expression triviale, mais ils sont en relatives cohérences compte tenu du niveau des prestations du Surface Book 2.

Voilà pour l’introduction, pour le reste, ce sera comme d’habitude, depuis que Microsoft et Apple existent. Il y a le clan Microsoft d’un côté et de l’autre, le clan Apple… Au milieu de ces deux antagonistes, il y a le monde de l’entreprise acquise, dans l’ensemble, à la sphère Windows, pour des raisons complexes, historiques, techniques et de la culture informatique d’entreprise imposée qui date des années quatre-vingt, une époque ou l’obsession, des directeurs informatiques, était d’établir la parfaite cohérence entre les postes clients et le sacro-saint serveur AS/400 IBM… Toute une époque; ceci expliquant cela!

Pour offrir une représentation plus imagée de ces acteurs majeurs de l’informatique, je dirai que la firme Apple règne en maître dans le monde du design, de l’interface, de l’ergonomie et des fonctionnalités offertes par la technologie. Quant à la société Microsoft, elle règne sur le monde de la raison, de la gestion et du raisonnement informatique.

Mais depuis quelques années, les choses semblent prendre de bonnes directions obliques pour Microsoft qui, enfin, comprend  la stratégie du design avec une puissance technologique agrémenté d’un bon discours marketing… Pour toutes ces raisons, Microsoft propose sur le marché des produits étudiés, segmentés, avec la puissance nécessaire selon les cibles marketing. C’est ainsi que sont apparus le Surface Pro 4, le Surface Book 2 et le Surface Studio. Des produits qui répondent aux mêmes segments de marché que la marque Apple…

Le transhumanisme, la dernière étape avant le posthumanisme #ElleEstPasBelleLaVie !!

Depuis la nuit des temps, l’Homme cherche à repousser l’échéance de la mort et de la maladie… Sa faculté à réaliser des gestes de précision entre le pouce et l’index a contribué au développement de son cerveau et à de multiples fonctions cognitives. Au fil des siècles, ses processus d’acquisition se sont magistralement développés… La révolution industrielle, puis la révolution numérique ont propulsé l’Homme dans une dimension de pensée qui le pousse à dépasser inéluctablement le stade de la réparation pour celui  de la transformation et, peut-être le plus inquiétant: celui du choix … Moins souffrir, moins vieillir, moins mourir.

Ainsi est né aux États-Unis, dans les années cinquante, le transhumanisme au sein des milieux geeks, technologiques et scientifiques. Ce mouvement a été vite rejoint par d’autres milieux comme celui des penseurs et des futurologues dont les plus connus à l’époque étaient Max More et  Julian Huxley (théoricien de l’eugénisme).

 Pour l’anecdote, Julian Huxley (frère d’Aldous Huxley auteur du livre: « Le Meilleur des mondes » ) fut le premier à avoir utilisé le mot transhumanisme.

Cela fait quelques années que je m’intéresse au mouvement transhumanisme, ou plus exactement à son idéologie, à travers des conférences et des ouvrages traitant de ce sujet. Cela a débuté dans les années soixante-dix, je suivais des cours de philosophie à l’université de Vincennes (aujourd’hui Université Paris-VIII) comme auditeur libre. Un généticien nous avait fait un exposé sur les potentialités scientifiques de la manipulation génétique et du questionnement sociétal et philosophique que cela entrainerait… Aujourd’hui, je viens de terminer un livre, absolument passionnant, de Béatrice Jousset-Couturier: « Le Transhumanisme. Faut-il avoir peur de l’avenir ? », préfacé par Luc Ferry, aux éditions Eyrolles. 

Sony A7R II… Le prix d’un incroyable capteur de 42 Mpx. But, More Megapixels, More Problems !

Vous n’avez, peut-être, pas le talent photographique d’un Guy Bourdin, d’un Richard Avedon, d’un Joe L., d’un Ilan Ben Yehuda ou d’un Erwin Blumenfeld… mais vous le droit d’avoir, entre vos mains, la meilleure boite à image qui vous aidera à exprimer au mieux votre passion de l’art photographique. Cette exigence n’est pas l’apanage d’une élite prétentieuse autoproclamée ou de photographes « professionnels » qui seraient meilleurs parce que « professionnels ». Pour rassurer les uns et décevoir les autres, j’ai bien l’impression que le boitier ultime n’existe pas, ou bien il serait un curieux mélange de toutes les marques existantes et passées… 

Si je vous parle de tout cela, c’est que j’ai eu le privilège d’avoir eu entrée les mains un grand nombre de boitiers depuis quelques décennies. Cette quête du boitier ultime est une excitation photographique comme l’écrivain à la quête du livre fini. Ce boitier pourrait être le résultat d’une alchimie composée d’innombrables compromis entre simplicité, fonctionnalité, confort, discrétion et performance.

Vous connaissez le slogan « Vous l'avez rêvé Sony l'a fait! » … il se pourrait que la gamme Sony Alpha 7 soit une réponse minimaliste de cette fameuse quête. Depuis quelques années, Sony a fait le pari de développer une gamme de boitiers hybrides au capteur 24x36 qui répondent à des besoins autant généralistes que spécifiques sur la base d’un form factor identique. Je dirais, sans aucune forme de prosélytisme, que vous avez la certitude, avec cette gamme Sony Alpha 7, de posséder un excellent capteur d’image, un boitier cohérent, une visée électronique (EVF) des plus acceptables et une ergonomie logicielle relativement bien adaptée à tous types de photographie.

Fuji X-100T mode 28 mm à la place d’un Leica Q… Passion, mythe et raison

Le titre de l’article se pose plus dans une posture d’une réflexion que celle d’une provocation trollesque… même si l’idée d’être politiquement incorrect n’est pas pour me déplaire. La mise en relief du Fuji X-100T à côté d’un Leica Q n’a pas pour finalité de dénigrer tel produit pour faire l’éloge de l’autre… Bien au contraire, j’espère apporter quelques réflexions positives sur deux produits si différents et si proches à la fois… Au final, faire l’éloge de belle image.

Depuis l’époque excitante et aventurière de la photographie argentique jusqu’à l’arrivée du numérique, énormément de paramètres ont changé. Si les fondamentaux photographiques demeurent les mêmes, le numérique a permis au plus grand nombre de les utiliser en toute transparence.

Dans cet article, je souhaite lutter contre certaines idées reçues. Par exemple, une photo serait meilleure parce que prise avec un capteur plein format (*plein format de quoi? et par rapport à quel format?*) ou meilleure parce que le boitier serait un Leica! Des postulats fondés sur un arbitraire technique ou d’un pur mythe comme le Leica… Même, si a son époque, Leica a été une marque d’exception. Comme Contarex, Yashica, Rollei, Olympus, Contax, voire Fuji… et d’autres eurent aussi leurs heures de gloire.

Un beau boitier, une belle prise en main, une belle ergonomie, de belles proportions sont autant d’éléments qui influencent l’approche subjective et objective du résultat photographique. Si la qualité de fabrication d’un Fuji X-100T est satisfaisante, elle ne se compare pas à l’excellence d’un Leica Q. En revanche, il sera difficile de percevoir une réelle différence photographique entre ces deux boitiers… Ce n’est pas, peut-être, politiquement correct, mais c’est factuel !

Fuji X-Pro2… Une référence photographique. Le capteur n’est pas un plein format, et alors!

J’ai une affection pour la firme japonaise Fujifilm pour des raisons qui se confondent dans l’objectivité et la subjectivité. 2011, c’est l’année  du Fuji X-100;  un produit mythique dès sa sortie. Bien qu’imparfait, le Fuji X-100 se présente comme le précurseur de produits ambitieux dans le respect de la tradition de l’art photographique et novateur sur l’usage réfléchi des technologies numériques. La suite vous la connaissez, des produits plus aboutis comme le Fuji X-100S, X-100T, X-T1, X-Pro1… qui répondent à différents types d’images et de photographes. Fujifilm ne révolutionne pas la photographie, il l’honore!

Début de l’année 2016, le Fuji X-Pro2 succède au X-Pro1. Comme la première version, le Fuji X-Pro2  est un boitier particulier par sa forme, sa manière de l'utiliser et ses exceptionnels résultats photographiques. Un boitier simple et complexe à la fois. Le Fuji X-Pro2 réclame un apprentissage en profondeur pour celles ou ceux qui souhaitent exploiter tout son potentiel technique et photographique. Mon expérience du Fuji X-Pro1 s'était soldée par un violent échec sur le plan de la compréhension des réglages et de ses lacunes fonctionnelles, notamment au niveau de l'autofocus particulièrement anémique ou de l'impossibilité d'un réglage dioptrique. Je reconnaissais, toutefois, au Fuji X-Pro1, une exceptionnelle qualité d'image dans le domaine du reportage au sens le plus large. Ma conclusion de l’époque était d’écrire que le Fuji X-Pro 1 ressemblait à un boitier « concept ».

Aujourd'hui, le Fuji X-Pro2 est un boitier mûr qui fait oublier tous les reproches, ou presque, de la première version. Le Fuji X-Pro2 est un boitier qui fait débat tant sur le fond que sur la forme. Comme je l’expliquerai en conclusion, le Fuji X-Pro2 n’a pas pour vocation d’être un boitier à usage universel, mais il fera merveille dans la photo de proximité (ethnologie, portrait, photographie de rue, reportage, close-up, etc.). Le jugement que je livre dans cet article est intimement lié aux types d'images que je réalise et de ma sensibilité culturelle de la photographie.

Apple Watch Series 2… à fuir le modèle céramique!

Pendant la présentation des nouvelles Apple Watch Series 2, un modèle céramique s’est invité. Un modèle haut de gamme comme la gamme Hermes. La céramique est devenue très en vogue dans le milieu de la mode et notamment celui de l’horlogerie et de la bijouterie… Si la céramique possède de nombreux avantages esthétiques et une résistance exceptionnelle aux rayures, elle en demeure pas moins d’une extrême fragilité.

La céramique est utilisée depuis l'époque préhistorique. Elle est le fruit de la transformation, par l'action du feu, de l'argile (silice, alumine, eau). L’archéologue Passeri en 1768 introduit l’expression « céramique » [du grec keramos: argile].

Tri-Backup. La sauvegarde ce n’est pas fun et sexy, mais vital ! désolé!

Il y a des tâches informatiques récurrentes qui paraissent déplaisantes comme la maintenance du système, les mises à jour et les sauvegardes!
Ah!, ces fameuses sauvegardes, tout le monde s’accorde à penser qu'elles sont essentielles et vitales. Vitales! elles le sont, à l'échelon le plus élevé de la sécurité des données. Malheureusement, ce sont trop souvent que de bonnes intentions, jusqu’à ce jour ou vous avez perdu tout ou partie du contenu de votre ordinateur. Si par malheur ce jour arrivait, c'est que vous avez choisi la politique de l’autruche, avec le cul en l’air. Je comprends vos larmes et votre colère face à votre stupide malveillance. D’abord, reprenez une position plus décente et surtout prenez la décision de faire ce qu’il faut…

Comme dans le domaine de la postproduction photographique, les applications de sauvegarde ne se bousculent pas. Clairement, il y a Retrospect et Tri-Backup. Je ne parle pas des autres applications qui sont souvent des gadgets, qui fonctionnent avec plus ou moins d’efficacités et qui surtout ne répondent pas à tous les types de besoins et laissent trop souvent de nombreuses erreurs au niveau de la vérification des données sauvegardées.