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Les iMac Haswell sont de sortie.

Deux semaines tout juste après la présentation des iPhone 5s et 5c, Apple se tourne vers son marché historique en mettant à jour l’iMac. Cette mise à jour s’est faite dans une très grande discrétion puisqu’aucune Keynote ne fut programmée pour annoncer cette nouvelle mise à jour. Quels sont les changements les plus importants ? Cela vaut-il le coup de changer sa machine pour un modèle late 2013  ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans cet article.

Un passage au CPU de la génération Haswell attendu :

Comme on pouvait s’y attendre, Apple passe de la génération de processeur Intel Ivy Bridge (3e génération d’Intel Core) à la quatrième génération d’Intel Core, à savoir la génération Haswell (toujours gravée en 22 nm). Apple a décidé de garder globalement les mêmes fréquences des processeurs que pour la génération précédente. Cependant, la génération Haswell devrait apporter une baisse de la consommation et une baisse de la chauffe, même si cela reste à prouver en utilisation réelle. Pour une machine aussi fine, une baisse du dégagement de température ne serait pas une mauvaise chose.

Comme pour la génération précédente, Apple n’a retenu que des i5 (de série pour tous les modèles de la gamme quelque soit leur version) ou i7 (en option pour le 21,5 pouces et le 27 pouces haut de gamme).

Pour rappel, Apple utilise bien des processeurs d’ordinateur de bureau, ce qui donne aux iMac, même en version standard, une très bonne puissance de calcul pour une utilisation qui peut être assez poussée (jeux, applications 3D, applications de calcul, encodages…).

Les processeurs i5 et i7 utilisés sont des quad-core avec Turbo Boost (technologie Intel permettant d’augmenter la fréquence de certains Core quand d’autres ne sont pas utilisés), mais seuls les i7 disposent de l’Hyper-Threading*. Les processeurs i5 possèdent 6 Mo de mémoire cache de niveau L3 (sauf le processeur i5 de l'entrée de gamme 21,5 pouces qui ne possède que 4 Mo), les i7 en possèdent 8. 

*L’Hyper-threading est une innovation Intel permettant d’effectuer deux jeux d’instructions en même temps sur un même coeur, ce qui « double » le nombre théorique de cœur. On parle alors de cœur physique (en anglais, core) pour désigner les « vrais » cœurs physiquement présents dans le processeur, et de cœur logique (thread en anglais) pour désigner l’ensemble des cœurs de calcul en comptant ceux « rajoutés » par l’hyper-threading. Un processeur quad core avec hyper-threading a donc 4 cœurs physiques, mais 8 cœurs logiques.

Voici les différents processeurs présents dans la gamme iMac « late 2013 » avec la fréquence (entre parenthèses le nom du modèle précis de processeur avec la nomenclature Intel) :

  • iMac 21,5 pouces entrée de gamme : i5 à 2,7 GHz (3,2 GHz avec Turbo Boost) à partir de 1299,00€, (modèle i5-4570R),
  • iMac 21,5 pouces haut de gamme : i5 à 2,9 GHz (3,6 GHz avec Turbo Boost)  à partir de 1499,00€, (modèle i5-4570T),
  • iMac 21,5 pouces haut de gamme avec option : i7 à 3,1 GHz (3,9 GHz avec Turbo Boust) option à 200€ sur le modèle précédent, (modèle i7-4770S),
  • iMac 27 pouces entrée de gamme : i5 à 3,2 GHz (3,6 GHz avec Turbo Boost) à partir de 1799,00€, (modèle i5-4570),
  • iMac 27 pouces haut de gamme : i5 à 3,4 GHz (3,8 GHz avec Turbo Boost) à partir de 1999,00€, (modèle i5-4670),
  • iMac 27 pouces haut de gamme avec option : i7 à 3,5 GHz (3,9 GHz avec Turbo Boost) option à 200€ sur le modèle précédent, (modèle i7-4771),

On remarque tout de suite le talent d’Apple pour hiérarchiser ses gammes…

Il est a noté que le processeur du 21,5 pouces entrée de gamme est un modèle particulier disposant du plus gros IGP (partie graphique intégrée au processeur) de la marque Intel, comme nous allons le voir plus loin, ce modèle ne dispose pas de carte graphique dédiée. Cette spécificité peut être importante, car le processeur est alors soudé à la carte mère (comme sur beaucoup d'ordinateurs portables), il est donc quasiment impossible de le changer soit même (ce que peu d’utilisateurs d’iMac se risqueront à faire de toute façon). Les autres modèles semblent profiter de processeur à socket "classiques" non soudé, puisqu’ils sont tous secondés par une carte graphique dédiée, ils n'ont donc pas besoin de l'IGP le plus puissant.

Le choix de RAM n’a pas changé depuis l’an dernier. Ils disposent tous de 8 Go de mémoire RAM en standard, mais il est possible de la pousser à 16 Go dans le 21,5 pouces (2 slots) et jusqu’à 32 Go dans le 27 pouces (4 slots). Pour rappel, Il s'agit de mémoire DDR3 a 1600 MHz, de plus, la mémoire RAM des iMac est au format SO-DIMM, comme pour les ordinateurs portables.

S’il est aisé de changer les barrettes de RAM sur le modèle 27 pouces grâce à une petite trappe prévue à cet effet au dos de la machine, il n’en est pas de même sur le modèle 21,5 pouces où il est nécessaire de démonter l’écran, les haut-parleurs, le SSD/disque dur et la carte mère pour accéder au slots de RAM. Cette opération peut-être périlleuse voir impossible à surmonter pour la plupart des utilisateurs, pensez-y lors de la commande de votre machine. Si vous pensez avoir besoin de plus de RAM, même un an après achat, il faut anticiper et prendre l'option lors de la commande. De plus, un modèle avec plus de RAM se revendra beaucoup mieux dans quelques années.

Les cartes graphiques, une évolution logique.

Contrairement à la génération précédente (late 2012), tous les modèles d’iMac n’ont pas droit à une carte graphique dédiée. En effet, comme je l'ai souligné plus haut, l’entrée de gamme 21,5 pouces se contente de l’IGP (partie graphique intégrée au processeur), mais ce n’est pas vraiment un problème, cette IGP étant le modèle le plus puissant intégré aux CPU Intel, à savoir l’Iris Graphic. Cette carte est dans la plupart des situations, au moins aussi puissante que la nVidia GeForce GT640M qu’elle remplace. Son seul souci est d’emprunter une (petite) quantité de RAM au CPU.

Pour le reste de la gamme, Apple a décidé de continuer à utiliser des cartes nVidia mobiles, car il n’y a évidemment pas la place de loger une carte graphique d'ordinateur de bureau dans cette machine. Le choix de nVidia est plutôt bon, ce fondeur est en effet plus intéressant que son seul concurrent, AMD, en ce qui concerne les GPU mobiles (même si AMD progresse sur ce domaine).

L’iMac 21,5 pouces haut de gamme reçoit une nVidia GeForce GT750M (avec 1 Go de RAM dédiée), très proche de la GT650M qu’elle remplace (et qui se trouve également dans les MacBook Pro et MacBook Pro Retina 15 pouces 2012) l'évolution se faisant principalement au niveau de l'optimisation et de l'augmentation des fréquences. Bien que la puissance de ces deux cartes soit très satisfaisante pour une utilisation "simple" (Internet, lecture de vidéo en HD, jeux peu gourmands…), elles ne conviendront pas à un usage professionnel intensif, ou pour jouer à des jeux récents dans la résolution native de l’écran (1 920 par 1 080).

Le modèle 27 pouces entré de gamme est équipé en série d’une GeForce GT755M (avec 1 GO de Ram dédiée) qui sera, elle aussi, assez performante pour une utilisation classique, mais qui aura un peu de mal avec des applications faisant appel à beaucoup de puissance de calcul 3D (jeux gourmands, certaines applications professionnelles…), surtout compte tenu de la grande résolution de l’écran : 2 560 par 1 440 pixels.

Néanmoins, le modèle haut de gamme 27 pouces est particulièrement gâté au niveau carte graphique. De série, il reçoit une GeForce GTX775M avec 2 Go de RAM dédiée, mais il peut également recevoir en option la GeForce GTX780M avec 4 Go de RAM dédiée (moyennant une rallonge de 150€), qui est en fait la carte graphique mobile grand public la plus rapide que l’on peut trouver en 2013. Cette dernière pourra sans problème faire tourner de gros jeux, même s’il sera nécessaire de faire de petites concessions sur la qualité (résolution, Antialiasing, filtres, textures…) dans les jeux les plus gourmands. Il est toutefois nécessaire de noter que cette GTX780M, n’est pas si éloignée de la GeForce GTX680MX qu’elle remplace dans l’iMac 27 pouces haut de gamme.

Stockage, SSD encore plus rapide… et des disques durs toujours aussi lents.

Phil Schiller sur scène, le 23 octobre 2012 pour présenter Fusion Drive.

En ce qui concerne le stockage, Apple a reconduit la même recette que l’an dernier, c’est à dire des disques durs en séries et des options de SSD et de Fusion Drive, en y apportant une nouveauté très intéressante. En effet, les SSD, qu’ils soient utilisés seuls ou en Fusion Drive avec un disque dur conventionnel, sont désormais reliés directement au bus PCIe et non par l’intermédiaire d’un connecteur SATA. Cette nouveauté a pour effet d’améliorer encore plus les performances des SSD avec une augmentation des débits de 50 % selon Apple.

Pour rappel, Fusion Drive est une technologie Apple qui consiste  à associer un disque dur conventionnel (1 ou 3 TO) à un SSD de 128 GO. Le système d'exploitation, en plus des applications et des fichiers les plus utilisés, est installé sur la partie SSD, le reste des fichiers reste sur le disque dur. Cette technologie est complètement invisible pour l'utilisateur, qui ne voit alors qu'un espace de stockage de 1,1 ou 3,1 TO. Cette option permet de s'approcher des vitesses d'un SSD tout en gardant les qualités d'un disque dur (prix raisonnable et grand espace de stockage).

Cependant, Apple continu de proposer des disques durs à plateaux en série sur tous les modèles, et c’est encore le modèle 27 pouces qui s’en sort le mieux — ou le moins mal — puisqu’il reçoit des disques durs 3,5 pouces à 7200 tr/min (1 ou 3 To), là où le 21,5 pouces doit se contenter de disques à 5400 tr/min (1 To) de 2,5 pouces qui sont en fait principalement destinés aux ordinateurs portables.

Fusion Drive : association d'une barrette de mémoire Flash avec un HDD ; l'utilisateur ne voit qu'un volume.

En option, il est donc possible d’opter pour un Fusion Drive qui associeun SSD de 128 Go et un disque dur conventionnel de 1 ou 3 To (la version 3 To n’est disponible que pour le modèle 27 pouces). Le Fusion Drive est surement le meilleur compromis entre vitesse, prix « retenu » et grand espace de stockage.

Pour les plus envieux de rapidité, il est également possible de configurer l’iMac avec un stockage 100 % SSD en 256 ou 512 Go (pour tous les modèles) ou 1 To (pour le 27 pouces seulement). Pour s’offrir 1 To de SSD, il sera nécessaire de payer 1000 € supplémentaire, là où un SSD 1 To de 2,5 pouces Samsung ou Crucial s’échange pour un prix inférieur à 600 €…

Un iMac, toujours mieux connecté.

Comme pour le MacBook Air présenté lors de la Keynote de la WWDC de juin dernier, les nouveaux iMac sont maintenant compatibles avec la dernière norme de WiFi, le WiFi 802.11ac. Cette nouvelle norme permet, en théorie, d’augmenter assez significativement le débit WiFi par rapport au 802.11n que l’on trouvait jusqu’à présent dans les ordinateurs de la pomme. Les antennes compatibles avec le WiFi ac sont notamment capables de concentrer le faisceau d’ondes dans certaines directions, afin de maximiser les débits. Bien sûr, le WiFi ac reste rétrocompatible avec les anciennes normes 802.11 et notamment le WiFi 802.11n qui est, pour l’instant, la meilleure norme implémentée par les FAI dans leurs Box. Pour profiter des débits du WiFi ac, il est donc nécessaire de passer par un router compatible, comme la dernière Airport Extrem d’Apple.

L'iMac Retina, surement pas pour tout de suite.

Ce que l’iMac n’a pas… encore.

Nous avons longuement parlé des caractéristiques de cet iMac, parlons maintenant de ce qu’il n’a pas. Une des attentes été de voir quelle génération de Thunderbolt Apple allait implémenter dans son Tout-en-un. Il semblerait qu’Apple n’utilise pas encore la version 2 du Thunderbolt et réserve cette technologie au futur Mac Pro. L’iMac 2013 est donc encore équipé de deux connecteurs Thunderbolt 1 (en plus de quatre ports USB3 et d'un port Ethernet Gigabit). Ceci n’est pas réellement un problème puisque les débits du Thunderbolt 1 sont déjà très appréciables, et le manque de périphériques compatibles n’aide pas à faire ressentir un besoin de plus de vitesse.

Pour rappel, le Thunderbolt est une interface développée par Intel et principalement utilisée par Apple – quelques autres constructeurs comme Asus ont tenté de l’implémenter dans certains portables, mais sans réel succès.

La version 1 du Thunderbolt permet déjà des débits impressionnants de 10 Gbit/s (le double de l’USB 3.0). Le Thunderbolt est en fait la réunion de deux technologies, l’une pour le transport de flux vidéo : le Display-Port, et l’autre pour le transport de données : le PCIe. De plus, chaque technologie est présente sur deux canaux permettant un transfert optimal dans les deux sens, ce qui fait quatre canaux avec un débit de 10Gbits/s chacun.

La révision 2.0 du Thunderbolt ne change pas grand-chose par rapport à la version 1, les débits ont certes étaient augmenté à 20 Gbit/s, mais Intel a réussi cette prouesse en réunissant les deux « sens » de chaque technologie, Intel devant considérer que les utilisateurs n'utilisent pas (souvent) la technologie dans les deux sens. Il n’y a donc plus que deux canaux (un PCIe et un Display Port) à 20Gbits/s chacun.

Certaines personnes pourraient également regretter l’absence d’une augmentation de la résolution des écrans, par exemple avec un passage aux écrans Retina sur iMac – qui se rapprocheraient de l’Ultra Haute Définition (UHD : 3 840 par 2 160) ou du 4K (4096 par 2160). Mais je pense que l’on ne verra pas d’écran d’une telle résolution de ci tôt dans un Tout-en-un. En effet, il y deux obstacles majeurs pour la mise en place de ce genre d’écran. La première est financière, produire un écran 4K ou UHD coûte très cher, le plus abordable des écrans UHD coûte prés de 3500 € (juste l’écran !), ce qui représente le prix d’un iMac 27 pouces Full option, et il n’est pas rare de voir certaines dalles de très haute qualité à plus de 5000 €. Le deuxième obstacle est une question de puissance, comme je l’ai souligné plus haut, les iMac sont équipés de cartes graphiques mobiles, qui, bien que puissantes, ne pourront pas gérer un écran 4K de manière fluide. Pour ce genre d’écran, il est nécessaire de s’équiper de cartes Desktop très haut de gamme, comme la GTX Titan ; professionnelles, comme la Quadro K5000 ; voir de cumuler les cartes graphiques, comme sur le futur Mac Pro. 

La nVidia Gefore GTX Titan, une des seules cartes "grand-publique" (1000€ pièce tout de même) gérant la vidéo 4K de manière fluide.

Les prix, un produit Premium, malgré une légère baisse.

Les quatre modèles d'iMac en version standard

Le modèle 21,5 pouces commence au prix européen TTC de 1299,00 €, alors que la version haut de gamme est proposée à partir 1499,00 €. Pour le modèle 27 pouces, les prix des deux versions standard sans option sont respectivement de 1799,00 € et 1999,00 €. Ces prix, bien que plutôt élevés compte tenu du Hardware proposé, sont en légère baisse par rapport aux différents modèles sortis il y a un an. Cette "baisse" de prix est plus à mettre sur le compte d'un rééquilibrage du rapport Euro/Dollar pratiqué par Apple. Certaines options profitent également d’une petite baisse des prix. L’option i7 est proposée avec un supplément de 200 € sur les deux tailles d’écran, le Fusion Drive 1 To s’obtient avec une rallonge de 150 €, comme la carte graphique nVidia GTX780M. Apple reste encore trop cher pour les ajouts de RAM et les SSD, comme je l’ai dit plus haut, il faut débourser 1000 € pour obtenir 1 To de stockage Flash, alors que les constructeurs comme Crucial et Samsung font facturer cette option à moins de 600 €. Petit conseil, si vous souhaitez un 27 pouces avec plus de RAM (16 ou 32 Go), il est souvent plus intéressant d’acheter des barrettes SO-DIMM chez un constructeur tiers (comme Crucial notamment) et de procéder à l’upgrade soi-même, tant la tache est aisée grâce à la trappe d’accès située au dos de la machine.

Attention, l'iMac est un beau bébé, surtout en 27 pouces, mais il n'a jamais été aussi maigre.

Les Mac Mini et Macbook Pro (Retina ou non) toujours sur Ivy Bridge.

L’iMac est le deuxième modèle de la gamme Mac à passer à la dernière génération de processeur Intel Core, quelques mois après les MacBook Air à la WWDC de juin dernier. Le reste de la gamme, à savoir les MacBook Pro et les Mac Mini, n’ont pas encore était mis à jour, et sont encore sous Ivy Bridge. Il se peut qu’Apple les mette à jour de façon discrète dans les semaines à venir, même si je pense que les mises à jour de ces deux machines (du MacBook Pro principalement) soient dévoilées lors de la prochaine Keynote.

En toute logique, Apple devrait encore annoncer plusieurs nouveautés et mises à jour d’ici Noël. Les nouveautés matérielles les plus attendues sont : la mises à jour des MacBook Pro et Mac Mini, les nouveaux iPad et iPad Mini, mais surtout le prochain Mac Pro, dont la sortie devrait coïncider avec la sortie de nouveaux écrans pour accompagner cette machine, qui eux, au vu des performances du cylindre noir d’Apple, pourraient être 4K… mais wait and see.

Les MacBook Pro (Retina ou non) toujours sous Ivy Bridge

Alors, faut-il acheter cet iMac?

La génération "late 2012" de l'iMac apporte certaines nouveautés intéressantes (SSD en PCIe, nouvelle carte graphique, nouveaux processeurs...), mais aucune de ces -petites- nouveautés ne peut-être considérées comme une Killing Feature.

Certes, cet iMac est mûr et sa méthode de fabrications est maintenant pleinement maîtrisée, mais il ne justifie pas un achat ASAP, si vous disposez d'une machine récente et assez puissante. Si vous avez acheté un iMac il y a un an par exemple, il est inutile de le changer maintenant, cet achat ne serait pas raisonnable (mais après, vous faites ce que vous voulez).

Par contre, si vous utilisé un vieil iMac qui est de plus en plus lent ou si vous possède un PC sous Windows Vista et que cette machine vous tape dans l'oeil, il peut-être intéressant de la changer. Cet ordinateur est vraiment une belle machine qui est beau (si, ça compte!), puissant (surtout en version 27 pouces avec quelques options), mais un peu cher.

Si je devais vous conseiller rapidement, je vous dirais de bien vous poser la question de la puissance dont vous avez besoin, surtout au niveau de la puissance graphique qui varie de "juste bien" pour une utilisation simple avec l'entrée de gamme 21,5 pouces, à vraiment intéressante même pour des jeux gourmands avec la GTX780M en option sur le haut de gamme 27 pouces. La réponse à cette question vous donnera la gamme à viser. Je vous conseillerai ensuite très vivement de prendre un Fusion Drive (sauf si vous êtes assez riches pour vous payer le 100% SSD) qui augmentera de manière significative les performances de la bête.